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Cercle vicieux

Par Lou12

Bonjour,
C’est la première fois que je publie sur un forum car je pense que cela pourrait m’aider. J’ai 23 ans, j’ai commencé à boire en soirée à l’âge de 14 ans. Plus les soirées passaient et plus je me rendais compte que j’étais toujours dans l’excès par rapport aux autres. Le problème c’est que cela fait maintenant presque 10 ans que cela dure et tout le monde perçois cela en ce disant « Lou est trop drôle, elle abuse mais c’est un clown, elle ne prend rien au sérieux ». Mais malheureusement cela fait 1 an que cela s’accentue et maintenant cela nuit à mon travail et ma vie en général. Je vais bien pendant quelques jours (je bois quand même un peu) et puis j’explose et je bois énormément. Ensuite j’ai honte. J’ai essayé de m’en sortir seule jusque là mais cela se répète de plus en plus fréquemment, 2 fois par semaine j’ai honte de mes excès, je rate le travail, je mens à tout le monde. Le gros problème est le fait que tout le monde autour de moi (ou nous?) banalise tellement l’alcool en n’en voyant que le côté festif… on peut dire que je suis tombée dedans. A présent je suis alcoolique et je ne sais pas trop comment faire pour arrêter ce cercle vicieux. Avez vous des idées ? Merci pour les personnes qui me liront.

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2 réponses


Moderateur - 25/11/2022 à 18h07

Bonjour Lou12,

Vous avez raison d'écrire. Soyez la bienvenue dans nos forums. Je vous recommande notamment de passer dans l'espace général où le forum est plus actif qu'ici et où vous aurez plus de soutien et de réponses.

Pour vous répondre oui je crois que vous avez un trouble de l'usage de l'alcool pour ne pas dire une addiction. Vous constatez que vous n'arrivez pas à arrêter ou vous réguler seule aussi je vous invite à prendre contact avec les professionnels d'un CSAPA (Centre de soins, d'accompagnement et de prévention en addictologie). Vous y serez bien reçue (normalement) et les consultations sont gratuites.

Cela va vous permettre d'en parler à un professionnel qui connaît bien le sujet. Il/elle pourra vous conseiller et vous aider en fonction de ce que vous souhaitez faire. Car c'est vous qui déciderez. Aussi je vous invite à faire cette démarche.

Pour trouver un CSAPA n'hésitez pas à nous contacter via la ligne téléphonique ou à utiliser notre annuaire d'adresses utiles de notre espace général : https://www.alcool-info-service.fr/Adresses-utiles

Bien cordialement,

le modérateur.

Erwan - 21/01/2023 à 18h42

Bonjour Lou, on a toutes et tous un démarrage à l'adoption de l'alcool...différent suivant les personnes. Il faut savoir que tout le monde ne possède pas la même accoutumance à l'addiction, il y a des personnes qui y sont plus sensibles que d'autres. Alors ne t'en veux pas.
Le tout est de savoir pourquoi tu bois, pour palier à quoi. Est ce qu'il s'agit vraiment d'un alcoolisme festif, ou pour masquer autre chose, un traumatisme, un mal être, un manque de reconnaissance, un manque de compréhension de la part des autres, un sentiment de solitude, où de ne pas être comme les autres...

La honte, le fait de se sentir mal après coup, c'est normal, puisque sous l'effet de l'alcool on ne dit pas ce que l'on pense vraiment, les etudes en neurosciences prouvent bien que certaines zones du cerveau ne fonctionnent plus sous alcool à forte doses. Donc tu n'y es pour rien....les gens ne comprennent pas cette maladie. Et oui forcément cet excès de consommation à des conséquences néfastes sur l'esprit, le travail, les amours et amitiés...

Les personnes qui banalisent l'alcool du côté positif n'ont pas des prédispositions à l'addition.

Tu dois te poser la question sur la vraie raison de ta tendance à boire plus que la normale.

Le baclophene prescrit par un medecin pourrait t'aider, même si tu n'oses rien dire à ton entourage, un médecin ne te jugera pas. Le sport, une activité qui te porte de l'intérêt pourront aussi t'aider à sortir de l'eau.

Pas facile de guerrir de cette maladie, on peut s'en débarrasser, mais sans oublier qu'on en sera toujours porteur sain....

Courage, c'est dur, on dit toujours, un mal pour un bien. Prend soin de toi, tu y arriveras.

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