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Jeune alcoolique

Par Profil supprimé

Bonjour,
Je ne sais plus quoi faire. J'ai 21 ans. J'ai découvert l'alcool aux environs de 16 ans. Je souffre d'insomnies et j'ai vite compris qu'aller boire un peu (vraiment presque rien à cette période) me permettait de m'endormir ensuite. Sans dommage le lendemain. Puis j'ai eu 18 ans. J'ai fait une CPGE, en première année je buvais un peu tous les soirs (2-3 verres) pour dormir jusqu'en janvier avant d'arrêter. Je suis passé en deuxième année. Il y avait des concours en avril. A partir de février je n'ai plus tenu, il me fallait 5 verres standards pour dormir. Je parvenais tjrs à conserver un au moins un jour voire deux sans boire. Après les concours j'ai complètement arrêter de compter ma consommation lors d'un voyage d'une semaine décontracte où je buvais énormément tous les soirs avec mes amis. Une fois revenue en France, le soir je me suis sentis vraiment très mal à l'idée de ne pas boire et j'ai bu une bouteille d'un litre seul. Je savais que j'étais addict et j'avais peur des effets du sevrage. Le lendemain j'ai appelé une personne de votre service qui m'a beaucoup aidé, très à l'écoute. Le soir je n'ai pas bu. Mais extrème difficulté à dormir. J'ai tenu ainsi quatre jours mais après il y a eu une soirée et j'ai cédé. Soit c'est 0 ou 1: soit l'ivresse soit la sobriété. Depuis cette période je bois régulièrement seul. Il arrive que j"arrive à passer 4-5 jours sans boire parfois 6 et 7 c'est mon record, mais le souci c'est que maintenant je suis en école supérieur où il y a énormément de soirées et dès qu'il y en a une je n'arrive pas à ne pas boire seul le lendemain. C'est terrible : j'ai l'impression de ne pas profiter de ma jeunesse. Et aussi je garde les tickets de caisse de chacune de mes bouteilles de rhum achetées pour boire seul et quand je vois le montant dépensé... Concrètement quand je bois tout seul je dépasse pas une quantité plafond de 7 verres. Je sais que c'est beaucoup mais ce que je veux dire c'est que je les compte en unités d'alcool pour avoir une sensation de garder le contrôle... Au delà de cela je tiens à préciser deux choses. Premièrement je suis quelqu'un d'assez sportif et je me force à tenir mon rythme de 3 x 55 min de course chaque semaine ainsi que du renforcement musculaire. Deuxièmement, je suis passioné de culture et apprends le chinois en autodidacte. Pour se faire pareil, je me fixe un quota de 15 caractères nouveaux chaque semaine mais là encore j'ai vraiment peur de l'effet de l'alcool sur mon cerveau. Ce que je veux dire c'est que je maintiens un haut niveau d'exigence envers moi même mais ai peur des effetsà long terme de l'alcool... Un dernier élément : je n'aime pas l'alcool (en dehors de la bière)... Je commence à commencer généralement à seulement 1h du matin facile puis je bois extrèmement rapidement afin de pouvoir dormir tranquille. Puis je me force à me lever le lendemain en espérant être tellement fatigué le soir que je n'ai besoin de rien pour dormir. Bref malgré quelques effets de sevrage (vision de multiplesbestioles lumineuses) je pense avant tout être dépendant psychiquement: alcool = sommeil. Je ne sais pas si vous pouvez m'aider mais en tout cas n'hésitez pas à commenter parce que j'ai l'impression que mon profil est le "seul" ainsi. Vraiment, je ne consomme pas une goutte en journée, et fais exprès d'arriver le plus tard possible en soirée, par contre après c'est autre chose...

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1 réponse


Moderateur - 24/03/2017 à 14h11

Bonjour,

Dommage que vous ayez supprimé votre profil déjà !!

L'alcool favorise votre endormissement mais vous avez besoin de plus en plus de quantité d'alcool pour y arriver. Le paradoxe c'est que l'alcool porte atteinte au sommeil : vous vous endormez mais vous dormez moins bien. La fatigue appelle l'alcool parce qu'en état de fatigue vous êtes moins à même de prendre des décisions et de vous y tenir. Vous montrez que vous contrôlez ou essayez de contrôler vos alcoolisation. C'est une bonne idée mais cela déborde déjà un peu.

Avec l'alcool vous avez trouvé une "solution" mais vous êtes-vous penché un jour sur la cause du problème ? Pourquoi n'arrivez-vous pas à vous endormir ? Quelles solutions alternatives pourrait-il y avoir pour favoriser votre endormissement sans avoir recours à l'alcool ni même y songer ?

Un piste pour vous pourrait être de consulter à la fois un centre du sommeil pour que votre sommeil soit étudié et un centre d'addictologie pour traiter votre relation psychologique à l'alcool.

J'espère que vous aurez pu lire ce message.

Cordialement,

le modérateur.

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