Par chat

Chattez avec Alcool Info Service

Par téléphone

Alcool Info Service à vos appels 7 jours sur 7

Contactez-nous

Adresses utiles

Témoignages de consommateurs Télécharger en pdf Imprimer Envoyer à un ami

Suis-je alcoolique ?

Par Aeopia

Bonjour,

Je me présente: Aeopia, 19 ans, étudiant en BTS. J'ai des problèmes depuis très longtemps et c'est depuis que je vis seul et que j'ai perdu le seul ami que j'avais que j'ai commencé à boire (il y a quelques mois). Je haïs le goût de l'alcool mais je me force à en boire pour être bourré. Ça m'arrive de boire un verre ou deux avant d'aller en cours, ou d'en boire le soir pour saboter mon sommeil. Et ça m'arrive également d'en boire trop. Par exemple mercredi j'ai trop bu (seul évidemment, je n'ai jamais bu avec quelqu'un d'autre), j'ai comme toujours envoyé des messages à pleins de gens (en les insultants, également comme toujours). Non seulement je me suis mis à dos absolument tout le monde, mais en plus les pompiers m'ont embarqués. Après les avoir copieusement insulté et essayé de me barrer plus d'une fois, ils m'ont attaché au lit pour la nuit. Deux jours plus tard (vendredi), j'ai commencé les antidépresseurs. Je sais que je ne suis pas sensé boire pendant le traitement, mais j'ai vraiment envie. J'ai peur d'être devenu accro, d'être devenu alcoolique et de faire encore plus de conneries. De prendre le volant en ayant bu par exemple. Mourir ne me dérangerai pas mais je n'ai pas envie de tuer ou blesser un innocent. Je ne sais pas quoi faire, j'ai essayé d'en parler avec le psychiatre qui m'a prescrit les antidépresseurs mais il a l'air de s'en foutre. Il n'est là que pour prescrire des médocs visiblement, pas pour écouter les gens.

Commentaire du modérateur

Bonjour Aeopia,

Merci pour votre témoignage ! Celui-ci crie surtout que vous avez envie de vous faire du mal, de lâcher prise sur quelque chose qui, pour l'instant, semble vous échapper. Comme vous en parlez nous pouvons supposer que c'est en lien avec votre solitude et les reproches ou la culpabilité que vous pouvez ressentir à la perte de votre "seul ami". Votre témoignage exprime aussi votre besoin : celui d'être écouté et, surtout, entendu.

Nous sommes tout à fait d'accord avec cela !

Nous vous invitons donc à rechercher activement, près de vous, un psychologue ou un psychothérapeute qui soit à votre écoute réelle. Vous avez des choses à dire et à faire passer pour les digérer. Il en résultera que vous aurez moins "besoin" de vous précipiter sur l'alcool pour vous détruire et faire n'importe quoi. En tout cas ce qui est clair c'est que vous n'aimez en fait pas l'alcool et que vous lui avez vraiment donné cette fonction de vous "détruire", vous permettre de faire "n'importe quoi" mais notre conviction c'est que vous n'en n'avez pas réellement envie non plus.

Donc pour répondre à votre question "non, nous ne pensons pas qu'à ce stade vous soyez "alcoolique"" mais oui vous utilisez l'alcool d'une manière très particulière et pas naturelle. C'est en lien avec un mal-être que vous éprouvez en ce moment.

Si vous souhaitez parler de manière ponctuelle vous pouvez aussi appeler notre ligne d'écoute Alcool info service (0 980 980 930), ou encore le service SOS Amitié, qui aide chaque jour des personnes qui souffrent de solitude.

Courage, vous n'êtes plus seul ! Nous vous remercions d'avoir bien voulu vous confier ici.

Cordialement,

le modérateur.

Déposez votre témoignage

Retour à la liste